Notre fonctionnement
Communes et groupements de communes sont responsables de l’alimentation en eau potable de leur secteur. Pour assurer ce service et faciliter sa gestion, ces collectivités locales se sont regroupées au sein du même syndicat.
L’article L. 2224-7 du code général des collectivités territoriales (CGCT) précise que « tout service assurant tout ou partie de la production par captage ou pompage, de la protection du point de prélèvement, du traitement, du transport, du stockage et de la distribution d’eau destiné à la consommation humaine est un service d’eau potable ».
Nos financements
Le SEP Sud Charente est donc le résultat de la fusion de dix syndicats du Sud de la Charente. Ce regroupement, établit en 2017, produit déjà des résultats bénéfiques. En savoir plus.
Collectivité et service public, le SEP Sud Charente ne dispose pas de ressources fiscales et se finance de plusieurs manières :
-
- Les recettes des ventes d’eau : elles sont la principale source de revenus du Syndicat, elles représentent environ 2 millions d’euro de son budget de fonctionnement.
-
- Les subventions éventuelles : elles sont obtenues suivant les politiques de nos partenaires financiers : Agence de l’Eau Adour Garonne, le Département de la Charente ou encore, la Région Nouvelle-Aquitaine.
-
- Les emprunts : ils sont nécessaires pour les travaux sur le territoire et sont contractés au fur et à mesure des besoins d’investissements.
L’ensemble de ces recettes permettent au Syndicat de fonctionner et d’investir :
-
- Les dépenses de fonctionnement représentent en moyenne, sur les trois dernières années, 450 000 € /an.
- Les dépenses d’investissement représentent en moyenne, sur les trois dernières années, 3,3 millions € /an.
La gestion des nos services
Les travaux
Dans le cadre de sa mission de service public de distribution d’eau potable, le Syndicat, en tant que maitre d’ouvrage, met en place des programmes de travaux visant assurer une distribution tant en qualité qu’en quantité. Préalablement, il peut confier ses projets à différents cabinets d’études. En son rôle de décisionnaire, le SEP Sud Charente gère les travaux qu’il commande, le calendrier et le budget consacré à chaque projet.
La distribution de l’eau
Pour distribuer l’eau et gérer les ouvrages liés au traitement de l’eau, le Syndicat délègue la gestion de la distribution à deux prestataires retenus suite à des procédures de Délégation de Services Publics (DSP). Les différents secteurs géographiques sont couverts par ces deux délégataires. En savoir plus.
SAUR
D’après le site officiel de la SAUR : « Saur est un innovateur et un fournisseur mondial de services de premier plan de la gestion de l’eau. »
La SAUR s’occupe des secteurs de BAIGNES et de FONT CHAUDE, du MONTMORÉLIEN, D’ÉDON-RONSENAC et de CHALAIS. Tout comme AGUR, elle est prestataire du Syndicat depuis sa création en 2017.
La SAUR agit sur plusieurs enjeux majeurs du Syndicat. Elle s’occupe de la gestion, la surveillance et la préservation des ressources. Elle doit améliorer la performance des réseaux en accomplissant une détection rapide des fuites. La société établit aussi un travail supplémentaire de sécurisation et d’anticipation tout en assurant la qualité de l’eau distribuée. Elle est en charge du suivi et du relevé des compteurs d’eau. En savoir plus.
D’après le bilan annuel de la SAUR.
AGUR
D’après le site officiel de AGUR : « AGUR est une entreprise familiale régionale gérant les services d’eau et d’assainissement de près de 300 collectivités en Nouvelle-Aquitaine. »
AGUR s’occupe des secteurs du BROSSACAIS, de la FONT DES ABÎMES, des ESSARDS, de la FONT DU GOUR et de SALLES LAVALETTE. Tout comme la SAUR, elle est prestataire du Syndicat sa création en 2017.
Outre son rôle de distributeur d’eau, AGUR assure plusieurs missions pour le Syndicat. Elle garantit la relation entre les élus et les services. Elle apporte une expertise technique et gère les interventions sur ses territoires de compétence. La société se présente comme une interlocutrice unique et accorde un relais entre le siège et le terrain. En savoir plus.
D’après le bilan annuel de AGUR.